En quoi consiste le reporting SEO ?
Le reporting SEO consiste évidemment à savoir où on en est au niveau SEO, c’est à dire essentiellement mesurer le positionnement. Ainsi, le rapport de positionnement est l’élément essentiel du reporting SEO. Mais s’il est important de savoir quel est son positionnement, il est tout aussi important de :
- connaître son évolution : savoir s’il est stable, progresse ou régresse,
- avoir une évaluation globale de la qualité du positionnement, au-delà du positionnement de chaque mot-clé.
Ainsi, un rapport de positionnement doit intégrer, comme le fait le SEOscope et devrait le faire toute plateforme de reporting SEO, l’évolution des positions par rapport aux rapports précédents, ainsi que l’information de la meilleure position jamais obtenue.
Il est aussi important d’avoir ce que le SEOscope propose sous le nom de SEOscore, qui est une notation globale de la qualité des résultats, et qui n’est pas simplement proportionnel à la position, mais tient compte du taux de clics en fonction de la position, et est donc plutôt proportionnel au trafic potentiellement apporté. Dans le même objectif il est important de pouvoir pondérer les mots-clés, car il y a toujours des mots-clés plus importants que d’autres.
Parfois, on a besoin de segmenter les résultats, parce qu’on a plusieurs activités ou qu’il y a plusieurs catégories de mots-clés (mots-clés génériques, liés aux marques, catégories de produits…) ; et aussi en fonction des langues. Ainsi il est possible d’identifier plus facilement les points forts et les points faibles, et ainsi adapter plus finement sa stratégie.
Enfin, il est important de savoir comment on se situe par rapport aux concurrents, ce que permet le rapport concurrents du SEOscope.
A quelle fréquence effectuer son reporting SEO
A une échelle de temps courte, le positionnement des sites fluctue beaucoup, ne serait-ce que parce que selon le moment de la recherche, les résultats sont envoyés par un datacenter ou un autre, et qu’il faut quelques jours pour que tous les datacenters de Google soient synchronisés. Ainsi, l’espacement minimum entre deux rapports de positionnement, si on est impatient, devrait être d’au moins une semaine, et en pratique, l’objectif étant de pouvoir adapter la stratégie aux résultats, une fréquence mensuelle est un bon compromis.
La géolocalisation des résultats
Bien entendu, le reporting SEO doit permettre de définir la langue de la recherche, mais au-delà, selon d’où l’on effectue une recherche, les résultats peuvent varier fortement. Avec de nombreux outils de reporting SEO, on ne sait pas comment la recherche est géolocalisés, et l’on constate souvent de grandes différences avec les résultats que l’on peut obtenir soi-même, même depuis une fenêtre de navigation privée.
Ainsi, il est important que l’outil de reporting SEO permette une maîtrise de la géolocalisation des résultats : au moins le pays, et si possible permettre de simuler une recherche depuis une ville en particulier, ou une recherche anonyme.
La profondeur de recherche
Le reporting SEO permet d’une part de mesurer l’évolution des résultats, et d’autre part d’identifier les mots-clés dont la progression représente un potentiel important.
Le trafic est apporté par les mots-clés en première page de résultat, donc il est utile d’identifier les mots-clés que l’on peut facilement amener en première page, donc bien entendu la 2e page, voire la 3e page. Si l’on veut avoir une vision globale du référencement d’un site, et identifier les tendances d’évolution, on peut envisager aller jusqu’à la 5e page, mais aller au-delà n’a pas grand intérêt.
Les autres types de résultats
Nous parlions jusqu’ici des résultats web, mais il peut être intéressant de suivre d’autres résultats naturels, et notamment :
- les images
- les vidéos
- les résultats maps
- les résultats shopping
Ces résultats, qui ne sont généralement pas suivis par les outils de reporting SEO, seront bientôt suivi par le SEOscope.